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Au début des années 1800, le site abritait un entrepôt en bordure de rivière. C’est là qu’une petite distillation artisanale fut créée. Il faut attendre 1858 pour qu’une véritable distillerie voit le jour. En 1870 elle est baptisée Old Fire Copper par le nouveau propriétaire, le colonel Edmund Haynes Taylor, qui dépense 70 000$ pour bâtir une distillerie moderne. Des chais construits en 1881 sont encore en usage aujourd’hui !
Reconstruite en 1883 après un incendie ravageur, elle est une des rares distilleries autorisées à produire du whiskey médicinal pendant la prohibition, décrétée en 1920. A la fin de cette période, en 1933, elle est une des 4 seules distilleries du Kentucky à pouvoir encore produire du whiskey. Le millionième fût, post-prohibition, est produit en 1942. Après une multitude de changements de propriétaire, la distillerie sera baptisée Buffalo Trace en 1999 et le 6 millionième fût post-prohibition est produit en 2008.
Buffalo Trace a une longue tradition d’expérimentation et de créativité. Ainsi l’expression Blanton, premier single barrel bourbon au monde, est créée en 1984 et on peut trouver jusqu’à 2000 fûts « expérimentaux » dans ses chais. En 2000, la distillerie reçoit le titre de « Distillery of the Year », décerné pour la première fois à une distillerie américaine par Whisky Advocate. En 2013, le Thomas Handy Sazerac Rye est nommé Whisky de l’année dans la bible de Jim Murray.
Le centre d’accueil des visiteurs fait la part belle à l’histoire avec des photos datant pour certaines de plus de 150 ans. Récemment un projet de recueil de témoignages oraux, conduit avec l’université du Kentucky, permet de retracer de façon vivante les moments clés de l’histoire de cette institution.
La gamme des expressions produites par Buffalo Trace est très riche :