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Et surtout, parmi ces distilleries, seules 4 ne produisent que du whisky : Glan Ar Mor, Le Domaine des hautes glaces, Monsieur Blathazar, Domaine de Bourjac, les autre sont des distilleries ou brasseries existantes qui ont choisi de se diversifier.
La production française de whisky se caractérise aussi par une grande diversité dans les procédés tant au niveau des alambics d’origines diverses, que de la variété de céréale utilisée comme l’orge le sarrasin et le maïs et de celle des types de fûts (chêne, acacia, châtaigner … ; ex bourbon, xérès, sauternes, autres vins blancs et rouges). Avec la troisimème édition du salon France Quintessence, les acteutrs hexagonaux du whisky, avec leurs 800 000 bouteilles produites, disposent maintenant d’un nouvel évènement national pour se faire connaître. Pour les mordus, nous conseillons de consulter le site Le whisky français spécialisé en la matière.
Signe que la production de whisky en France se cherche encore, un décret de janvier 2017 impose que l’appellation single malt ne s’applique qu’à un whisky âgé de 3 ans minimum élaboré exclusivement à partir d’un moût d’orge maltée, dans une seule et même distillerie, par distillation discontinue simple. Cette interprétation restrictive risque de mettre à mal la plupart des producteurs français qui innovent dans le procédé de production.
Voici un rapide aperçu de quelques unes des distilleries françaises les plus emblématiques :
Ferme-distillerie de montagne située au cœur des Alpes françaises produisant ses propres céréales biologiques, ce producteur a été acquis par Rémy Cointreau en Janvier 2017, signe de maturité du marché qui se structure. Elaborés à partir d’orge et de seigle, les singles malts des Hautes glaces sont doublement distillés puis vieillis en fûts de chêne français. Ses whiskies très typés sont largement sous l’influence épicée du seigle.
Né de l’alliance de la distillerie Mavela et de la brasserie Pietra, P&M possède un seul alambic et distille ses whisky en une seule passe pour produire, depuis l’année 2000, 3 000 bouteilles de single malt et 40 000 bouteilles de blend par an. P&M cherche à se différencier de la production écossaise et à s’ancrer dans son territoire, elle a ainsi fait le pari des fûts de vin blanc de Patrimonio et de muscat de Cap Corse pour la finition de ses whiskies avant assemblage.
Cette distillerie vosgienne fondée en 1860 sur un domaine arboricole et céréalier et produisant traditionnellement de l’eau de vie de mirabelle décide en 2002 de se lancer dans la production de whisky. La lorraine produisait des alcools de grain dès le 17eme siècle, c’est donc naturellement et par passion que Rozelieures décide de relancer cette tradition avec des single malt tourbés élevés dans des fûts de bourbon, xérès et Sauternes.
Cette distillerie bretonne a lancé le 1er Single Malt 100% Français Armorik en 1998 et commercialise aujourd’hui une large gamme de maturations différentes de ce single malt ainsi que de blends distillés dans deux alambics « à la repasse ».
Devenue emblématique avec sa gamme Eddu (Blé noir) de whisky élaboré à partir de sarrasin elle innove avec son Eddu Silver Brocéliande un whisky qui bénéficie d’une double maturation en fûts de Cognac et de chênes neufs de Brocéliande.
Quelques embouteilleurs viennent aussi compléter le paysage du whisky français, dont le plus emblématique Michel Couvreur est surtout un éleveur qui dispose de ses propres fûts pour produire des assemblages inédits. Après le décès de son fondateur en 2013, sa fille alexandra et son gendre Cyril Deschamps reprennet le flambeau.